La parenthèse Orlando refermée, le Magic le libérant dans le cadre de l'Amnesty Rule, Doug Christie n'a pas traîné pour se trouver une nouvelle équipe et un nouveau projet.. Comme il l'espérait, l'ancien spécialiste défensif des Kings, a en effet opté pour un retour dans la conférence ouest, le vétéran s'engageant pour les deux prochaines saisons avec les Mavericks. De quoi retrouver le sourire et de nouvelles ambitions à l'heure de se préparer pour une quatorzième saison dans la Ligue.
Doug Christie bienheureux de son arrivée dans le Texas.Troisième équipe en moins d'un an. Comment appréhendez vous ces changements ?
C'est la règle en NBA. Il faut être prêt à changer d'équipe à tout moment. On n'est pas forcément maître de sa carrière et on est le plus souvent mis devant le fait accompli. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je n'aurai pas bougé de Sacramento. Cet été, j'ai été en revanche complètement libre de mon choix et ça change tout.
Six mois après votre départ des Kings, la cicatrice n'est pas refermée ?
A présent oui, mais on oublie pas cinq années passées dans une équipe du jour au lendemain d'autant qu'il y a vraiment eu quelques chose de spécial avec cette équipe. Les joueurs étaient très liés les uns aux autres et les résultats suivaient. C'était comme une grande famille. La séparation a forcément été difficile.
D'autant que vous avez vécu une saison difficile sur le plan personnel.
J'ai été longtemps blessé et n'ai jamais pu être dans le rythme au cours de l'année. J'ai manqué la préparation, puis le début de la saison et n'ai que rarement été à 100% à cause de douleurs récurrentes à la voûte plantaire. Ensuite mon transfert à Orlando n'a pas arrangé les choses. Ce n'est jamais facile d'arriver en cours de saison, d'autant plus quand c'est contre votre gé.
Pourquoi cette préférence pour la conférence ouest?
Le niveau y est sûrement plus relevé, même si les équipes du haut de tableau à l'est n'ont rien à envier à celles de l'ouest. Et les rivalités y sont sûrement également plus affirmées.
"Donner le ton en défense"
Et pourquoi le choix des Mavericks?
J'avais plusieurs possibilités. Mais Dallas m'est apparu comme l'équipe qui me correspondait le mieux, qui pouvait me permettre de m'exprimer et à laquelle je pouvais apporter le plus. Le choix n'a pas été difficile car j'ai senti les dirigeants très désireux de mon arrivée. Un accord a été vite trouvé. Je suis un compétiteur et j'aime la victoire plus que tout. J'ai envie de gagner, envie de jouer pour une équipe candidate au titre et je sais que c'est le cas avec les Mavs. L'équipe l'a prouvé ces dernières années et à ce stade de ma carrière c'est une opportunité que je ne pouvais refuser.
Forcément, les Mavs vont beaucoup attendre de vous. La défense n'a jamais été leur point fort tandis que vous vous êtres bâti une solide réputation en la matière à Sacramento.
C'est avant tout une question d'état d'esprit. Un joueur, aussi bon défenseur soit-il, ne suffit pas si ses coéquipiers ne défendent pas avec âpreté. Je sais que je serai attendu comme un guide de ce côté du parquet. A Sacramento également, je donnais souvent le ton en défense. C'est quelque chose que j'apprécie et j'espère pouvoir aider à faire évoluer les mentalités. Mais je sais qu'avec Avery Johnson comme entraîneur, la défense devrait devenir un point fort de l'équipe.
Vous allez également être attendu en raison du départ de Michael Finley, un symbole à Dallas.
Je ne viens pas à Dallas pour prendre sa succession. Il y a fait du super boulot et si j'adore joué contre lui, nous ne jouons pas dans le même registre. On sera plusieurs pour prendre sa suite puisque l'effectif des Mavs est bien fourni à ce poste.
La concurrence ne vous effraie pas?
Du tout. C'est au contraire un moteur et il faut de bons joueurs pour faire une bonne équipe.
Ça fait quoi d'être payé par une équipe pour jouer pour une autre ?
C'est le business. La situation peut paraître paradoxale mais c'est les règles de la NBA qui veulent ça. [/img]