Big Freeze
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Date d'inscription : 13/02/2005
 |  Sujet: Grand flou sur Detroit Lun 11 Juil - 23:38 | |
| Après avoir manqué de peu un nouveau back-to back, les Pistons n'abandonnant leur titre aux Spurs qu'à l'issue du septième match, Detroit n'aborde pourtant pas l'été en toute sérénité. Si la situation contractuelle de ses premiers atouts sur le parquet augure d'une belle stabilité, la franchise de Motown ne sait néanmoins sur quel pied danser pour ce qui est de l'avenir de leur entraîneur Larry Brown. La faute à une santé toujours préoccupante après une saison terminée lessivé, la faute surtout à un malaise de plus en plus patent entre le coach et ses dirigeants...
Prise de tête pour Larry Brown.
Les révélations n'ont pas manqué de faire sourciller l'intéressé. Alors qu'il était tout juste sorti de la clinique après deux jours passés à se soumettre à une batterie de tests médicaux, sa dernière saison sur le banc des Pistons ayant été marquée par une intervention chirurgicale pour lui poser une prothèse de la hanche, des complications en série, une grande fatigue générale et au final 17 matches manqués, Larry Brown était en effet l'objet de critiques acerbes d'un des membres de l'encadrement de la franchise du Michigan. Sous couvert évidemment d'anonymat, celui-ci expliquait ainsi sur Sports Illustrated que "si les Pistons n'ont pas gagné le match 7 des Finals, c'est parce qu'ils n'ont pas trouvé la motivation, le supplément d'âme dans le regard d'un entraîneur déjà à moitié parti."
Une attaque parmi d'autres, son flirt poussé avec les Cavaliers, désireux de s'adjoindre ses services pour en faire leur nouveau président, en plein playoffs ayant en effet laissé des traces. Ainsi c'est peu dire que le propriétaire Bill Davidson n'a que modérément goûté l'affaire ainsi que tous les bruits plus ou moins fondés concernant un possible avenir sur le banc des Knicks. New Yorkais d'origine, il passe ainsi actuellement ses vacances dans les Hamptons voisins, Brown a ainsi souvent répété qu'entraîner l'équipe de Big Apple serait un "poste de rêve". Il n'en fallait pas plus pour mettre en branle la machine à rumeurs, Isiah Thomas, le General Manager des Knicks, y allant à son tour d'appels du pied et d'œillades.
Saunders en attente
La question new yorkaise soulevée, son épouse Shelly n'hésite pourtant pas alors à sortir de son habituelle silence pour expliquer qu'il n'en a jamais été question dans l'esprit de son mari et que sa seule intention est de revenir coacher à Detroit. Et Monsieur Brown de confirmer les propos de madame. "Mon intention est d'être présent le 3 octobre lors de l'ouverture du camp d'entraînement", a-t-il ainsi lancé dans les colonnes de la presse locale, "mais je ne peux pas encore le certifier à 100% à cause de mes soucis de santé et je ne sais pas si les Pistons peuvent attendre."
Joe Dumars a beau se montrer rassurant, affirmant "La porte est grande ouverte. S'il est prêt à revenir, il n'y a pas de problème. Ce serait stupide de vouloir tout casser.", la brouille entre Larry Brown et Bill Davidson pourrait bien sceller l'avenir de l'entraîneur dans le Michigan. Et ce n'est ni les résultats plus que probants obtenus depuis deux ans, ni la relation privilégiée qu'entretient l'ancien coach des Sixers avec ses joueurs qui suffiront alors à l'épargner, Rick Carlisle en ayant fait les frais il y a deux étés. D'autant que son éventuel remplaçant semble d'ores et déjà trouvé en la personne de Flip Saunders, l'ancien coach des Wolves se tentant en réserve au cas où...
La situation pourrait néanmoins se décanter très prochainement puisque une entrevue entre Joe Glass, l'agent de Larry Brown, et Joe Dumars est prévue dès cette semaine, tous les scénarios étant envisageables: d'un possible renoncement à un renvoi, les deux hypothèses s'accompagnant de négociations des plus serrées puisque l'homme aux 1041 victoires possèdent encore trois années de contrat à hauteur de 18 millions de dollars. A écouter l'intéressé, le scénario d'un statu-quo reste néanmoins à privilégier. "Si j'étais à la place des dirigeants, et dans le cas où ils veulent vraiment me conserver, je dirai ‘Prends le temps qu'il te faut pour revenir', souligne-t-il, c'est ce que je ferai avec un joueur et c'est ce qu'ont fait d'autres franchises dans un passé récent dans la même situation que ce soient les Jazz avec Jerry Sloan, les Rockets avec Rudy T ou les Mavs avec Don Nelson." A bon entendeur...  | |
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